iretge

À l’été 2017, trois artistes en soif d’expérimentations serpentent entre le Vercors et les Corbières au hasard des murs et des rencontres, guidés par une question cousue de fil rouge : Mais que reste-t-il de l’Homme sauvage ? De retour sur terre, cette épopée rurale et murale devient un livre hybride mêlant photos argentiques, interludes poétiques, illustrations et assemblages d’objets récupérés pendant le voyage. S’en suit des expositions et des installations atypiques à Montpellier, Annecy, Paris, Lyon et Bruxelles où sont invités de nouveaux artistes en tous genres, des amis surtout (merci David Job pour les vidéos). Trop volatile pour se considérer collectif, la poudrière Iretge se vit plutôt comme l’assemblage de souffles, de cœurs qui battent, de coups de gueule aussi. Chaque rassemblement convoquant aussi bien la soif de création, l’alimentation de la flamme originelle que l’oubli de dormir, Iretge a toujours laissé des traces. Dernier passage en date à Bessèges dans les Cévennes pour une résidence à deux étages. Sur la colline les artistes en fusion, en contrebas les artisans de la ville, et un objectif : assembler les deux mondes pour que se manifeste la magie du commun. Sculptures en ferraille, céramiques, landart, art pariétal à la lampe torche, performances et autre théâtre masqué, le moment fut fécond. Il initia aussi les premières fresques du MIAOU, le festival de peinture qui ramène le sourire aux façades. Depuis, la conclusion tarde à venir, comme si on avait peur de ne plus se faire peur. La prochaine projection du film revenant sur cet épisode cévenol devrait permettre une ultime célébration.

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Livre autoédité et en prévente sur Ulule.

Expos/installations avec le soutien de Posca.

Peinture de Brokovich à Darwin avec le soutien d’Eau Bordeaux Métropole.