Originaire de Séoul, Jayeon Park fait du cinéma sa bouée de sauvetage, comme pour s’émanciper d’un environnement sociétal trop stricte. Adolescente, elle s’échappe dans l’esthétique de Terrence Malick et s’abandonne dans le réalisme magique de Bruno Dumont. Après être diplomée en cinéma de la réputée université de Dongguk, elle part s’installer en France, travaille un temps chez Re:Voir au cœur du cinéma expérimental puis prolonge son intérêt pour les arts visuels aux beaux-arts de Toulouse. Après la réalisation de fictions à la sensibilité prononcée, elle réalise son premier essai documentaire avec Emi une artiste multiforme. Une expérience cadrée par le concours « Et pourtant elles tournent » d’Arte. De retour près de Montpellier et de ses gros oiseaux roses, elle monte et anime les objets audiovisuelles de Ben Bello tout en posant chaque jour les jalons mentaux d’une histoire filmée qui ne saurait s’éloigner de sa propre réalité.